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samedi 4 avril 2009

LA CULTURE DU MACA EN FRANCE








Voici donc le joli Maca. Ces graines proviennent de Bolivie. A priori, le Maca ne pousse qu'à partir de 3000 m d'altitude... Mais à la Taraillette, qui n'est qu'à 400 m d'altitude, il faudra bien leurrer le Maca pour qu'il y prospère. Mais pour l'instant, il a l'air d'y bien se porter !

"Le maca est l'une des très rares plantes maraîchères à pouvoir survivre dans les conditions climatiques extrêmes qui sévissent sur les hauts plateaux des Andes : soleil implacable et températures élevées le jour, gel intense la nuit, vents violents et soutenus qui dessèchent la plupart des végétaux et causent une importante érosion des sols, créant des conditions semi-désertiques. Les tubercules sont généralement cultivés en terrasses, dont certaines datent de l'époque des Incas. Des fouilles archéologiques ont mis au jour des vestiges d'objets fabriqués montrant qu'on cultivait le maca dans les Andes vers 1600 avant notre ère, c'est-à-dire bien avant les Incas.

Le maca était d'abord cultivé pour sa valeur nutritionnelle. On le consommait frais, comme la patate douce, mais on le séchait également dans le but de le conserver. Les tubercules séchés étaient réduits en une poudre qui pouvait se conserver durant des années. Elle était consommée sous forme de gruau, de galettes ou de crèmes sucrées, ou échangée contre des denrées provenant d'autres régions, comme le maïs qu'on ne peut cultiver à cette altitude. Encore de nos jours, des Péruviens des hauts plateaux consomment en moyenne 500 g de maca par jour.

Selon la médecine traditionnelle péruvienne, les vertus médicinales du maca séché peuvent être utiles pour traiter ou soulager une foule de maux : troubles de la sexualité et de la reproduction, système immunitaire affaibli, anémie, tuberculose, troubles menstruels, symptômes de la ménopause, constipation, douleurs articulaires, dépression, etc.

Lorsque les premiers éleveurs espagnols s'installèrent au Pérou, les indigènes leur conseillèrent de donner des tubercules de maca aux animaux qui avaient du mal à se reproduire. La culture de la plante connut alors un remarquable essor et s'étendit de l'Équateur jusqu'au nord de l'Argentine.

Au cours des années 1960 et 1970, le développement de l'agriculture industrielle et des réseaux de distribution entraîna l'abandon progressif de la culture du maca. En 1982, l'International Board for the Protection of Genetic Resources (Conseil international pour la protection des ressources génétiques) déclarait que la plante était en voie d'extinction et les autorités péruviennes lancèrent des programmes incitatifs encourageant à reprendre cette culture traditionnelle.

La situation est aujourd'hui rétablie, grâce à la demande accrue pour ce produit en Amérique du Nord et en Europe. On compte environ 1 200 hectares de terres plantées en maca en comparaison des maigres 50 hectares recensés en 1994. En 2002, cependant, une controverse a pris naissance au sujet de brevets qu’une compagnie américaine a déposés sur un extrait de maca : les producteurs péruviens dénoncent cette menace sur leur droit d’exporter cette plante menacée et cette mainmise sur un produit ancestral1,2.

Recherches sur le maca

Fertilité et performances sexuelles. Au début des années 1960, les résultats d'essais sur des rats de laboratoire démontraient que de hautes doses de maca pouvaient accroître leur fertilité3. Des études menées depuis le début des années 2000 sur des rats mâles indiquent que le tubercule peut améliorer leurs performances sexuelles4,5 et accroître la production de spermatozoïdes6-9. Cependant, les résultats des essais sur des humains ne sont pas convaincants, notamment à cause de leurs faiblesses méthodologiques.

Un essai clinique avec placebo a été mené au Pérou auprès de 57 hommes en bonne santé qui ont pris du maca (1,5 g ou 3 g) ou un placebo durant 12 semaines. Les résultats suggèrent que la plante pourrait accroître le désir sexuel10, un aspect difficile à mesurer avec précision dans le cadre d’une étude clinique. Cet essai présente deux failles méthodologiques importantes : les chercheurs ont employé un outil de mesure du désir non validé sur le plan scientifique, et ils n’ont pas précisé les détails de la répartition aléatoire des sujets11.

Au cours d’une autre étude12 menée par la même équipe, les chercheurs ont observé une augmentation de la quantité de sperme et de la motilité des spermatozoïdes chez neuf sujets qui prenaient du maca. Cet essai comptait cependant très peu de sujets et ne comportait pas de groupe placebo.

Un essai préliminaire mené aux États-Unis indique que la prise de 3 g de maca par jour, durant quatre semaines, a augmenté la libido de sujets prenant des antidépresseurs. Trois points limitent beaucoup la portée de ces résultats : l’absence d’un groupe placebo, le faible nombre de sujets et le fait qu’ils ne prenaient pas les mêmes antidépresseurs17.

Il est possible que le maca ne soit pas un véritable aphrodisiaque et que ses effets sur l'activité sexuelle résultent plutôt de son action tonique sur l'ensemble de l'organisme. Certains croient que le tubercule, tout comme le ginseng, agit comme un adaptogène, d'où le nom commun de « ginseng péruvien » qu'on lui donne parfois, bien que d'un point de vue botanique, il n'existe aucun lien de parenté entre les deux plantes3."







Avant la plantation de la Maca, tasser quelque peu la terre...





Framboisiers qui démarrent.




Les nouveaux framboisiers jaunes.





Même les chemins (le terrain est petit) est utilisé. Ici, plantation de Phacélie (pour nos abeilles).




Je laisse cette année l'onagre faire comme elle veut : Elle est une importante source de pollen pour les abeilles...